La Femme accroupie

  • Femme accroupie
    Conception : vers 1882
    H. 31,9 ; L. 28,7 ; P. 21,2 cm
    Plâtre
    S.02857
  • Femme accroupie
    Conception : vers 1882
    H. 31,9 ; L. 28,7 ; P. 21,2 cm
    Plâtre
    S.02857
  • Femme accroupie
    Conception : vers 1882
    H. 31,9 ; L. 28,7 ; P. 21,2 cm
    Plâtre
    S.02857

Le critique d’art Octave Mirbeau, ami de Rodin, appelait son exemplaire en marbre de la Femme accroupie « ma grenouille », à cause de ses jambes pliées, longues, fines et nerveuses. Sa pose très ramassée, compacte et complexe, exprime une intense douleur interne, accentuée par le geste étrange de la main gauche, coincée entre la cuisse et le torse, qui vient agripper le sein gauche.


Rodin a créé cette figure de femme damnée pour la Porte de l’Enfer, dès 1882 sans doute. Il l’a placée dans le tympan, accolée à une variante de la Martyre, tout près du Penseur, basculée en arrière, dans une version un peu modifiée (jambe gauche écartée), similaire au bas-relief Femme accroupie et enfants.


Assemblée avec L’Homme qui tombe, elle forme le groupe Je suis belle. Rodin voulut faire agrandir ce groupe vers 1904, mais il n’alla pas jusqu’au bout. Très satisfait cependant de la grande version de la Femme accroupie, il la conserva comme une œuvre à part entière.